Region Grand Est
Ce podcast regroupe des émissions portant sur les initiatives de la région Grand Est sur divers sujets.
42 épisode(s), 10 saison(s).
Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims L’action pilotée par Léa Joly permet d’étudier le comportement des forêts lorsqu’elles sont en gestion naturelle. Il s’agit d’augmenter les superficies non-exploitées par l’homme et d’évaluer le développement de la biodiversité ainsi que le bénéfice retiré face au changement climatique. Alexis Claude-Reitz : - Bonjour et bienvenue au cœur du Parc naturel régional de la montagne de Reims. Rencontre avec Léa Joly, chargée de mission LIFE Biodiv’Est « forêt ». Nous sommes depuis la maison du parc à Pourcy, pour présenter un projet européen porté par la région Grand Est, où de nombreuses actions concrètes sont mises en place pour œuvrer face à la stratégie régionale de la biodiversité et au déclin de la biodiversité et ce pendant dix ans. Léa Joly, bonjourLéa Joly : – Bonjour- On le dit d’entrée, d’autres parcs sont associés au projet que vous allez nous présenter, le Parc naturel régional des Vosges du nord, le Parc naturel régional de la forêt d’Orient et le Parc national des forêts. Mais c’est ici, à une quinzaine de minutes de Reims, au Parc naturel régional de la montagne de Reims, donc, qu’une action pilote spécifique aux milieux forestiers est menée en trois volets.- Oui un des enjeux de la région c’est l’adaptation des forêts face au changement climatique. Il faut savoir que la région Grand Est a une forte responsabilité dans les milieux forestiers qui représentent plus d’un tiers du territoire régional et aujourd’hui nous avons des essences majoritaires comme le hêtre ou le chêne pédonculé, qui sont vulnérables face au changement climatique. Et donc nous allons chercher avec l’ensemble des acteurs forestiers, privés et publics, l’ensemble des chercheurs également, à mettre en place de nouvelles pratiques de gestion plus résilientes, plus douce, pour adapter la forêt face aux changements à venir.- Et sur ce projet il va y avoir un suivi tout au long des dix années à venir pour voir l’évolution ?- Exactement chaque expérimentation qui sera menée localement fera l’objet de suivi bien particulier avec les universitaires et les chercheurs, car il est important dans un contexte de changement climatique de tester de nouvelles choses mais il faut aussi savoir prendre son temps et bien réfléchir, et avoir un suivi précis sur quel sera les impacts de nos interventions. Est-ce qu’elles seront bénéfiques ? Nous ferons tout bien sûr pour qu'elles le soient, et mesurer justement les bienfaits sur la biodiversité, sur la préservation des sols forestiers et la bonne santé des forêts de manière générale.- Léa Joly en tant que chargée de mission LIFE Biodiv’Est, plus particulièrement auprès des forêts au Parc naturel régional de la montagne de Reims, autre volet avec vous que l’on peut évoquer c’est la création de 20 hectares d’îlots de sénescence, de quoi s’agit t’il exactement ?- Les îlots de sénescence sont des zones de forêt où nous décidons volontairement l’exploitation forestière pendant plusieurs décennies, soixante-dix ans ou au-delà. C’est les scientifiques qui reconnaissent l’importance aujourd’hui de préserver des secteurs de forêt, où on va arrêter d’intervenir pour laisser évoluer naturellement les milieux. Il faut savoir que l’on a une grande majorité des espèces forestières qui dépendent de vieux bois, de gros bois, de bois mort. Et donc c’est important de conserver ces zones laissées en libre évolution.- Lorsque l’on n'est pas professionnel du métier, on peut avoir l’impression d’être un petit...
Le projet Biodiv’Est, porté par la Région Grand Est, constitue un formidable levier pour démultiplier et accélérer les projets liés à la restauration et la préservation de la biodiversité en Grand Est. Exemple avec 2 actions du LIFE, pilotée par le PNRL (Parc Naturel Régional de Lorraine), concernant l’expertise et l’évaluation des prairies en milieu agricole, en lien avec la Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est (CRAGE). Laurent Godé, Chef de service de biodiversité au sein du PNRL nous présente la 1ère action du LIFE Ce LIFE a comme enjeu la préservation de l’élevage au travers la préservation des prairies puisque l’ensemble des prairies du Grand Est ont un formidable lieu de biodiversité, plus de mille espèces végétales, plus de 65 cortèges de milieu prairie différents dans les Vosges par exemple. Mais ceux-ci ont beaucoup régressé puisqu’en 50 ans, on a perdu plus de 40% des surfaces de prairies permanentes dans le Grand Est. D’où l’objectif et les enjeux de ces 2 actions menées par le parc de Lorraine pour la Région Grand Est, à cette échelle de la région Grand Est la préservation, la connaissance des prairies.La 1ère action, c’est mettre en valeur ce qui existe encore dans ces prairies à l’échelle du Grand Est, donc toutes les typologies de prairies qui existe depuis les Hautes Vosges jusqu’aux Ardennes en passant par la forêt de Riant plateau lorrain. Quelles sont les espèces existantes et comment subissent-elles ou évoluent-elles avec le changement climatique ? De cela, on en induira les services écosystémiques que rendent ses prairies, les services d’érosion des sols, lutte contre l’érosion des sols, de filtration des eaux, d’arrêt d’érosion du vent, etc… Nous en déduirons, en tout cas, c’est à espérer des paiements pour services environnementaux qui permettront aux agriculteurs de mieux vivre et d’être mieux rémunérer de l’existence de ces prairies qui nous sont chers. Voici le cortège de cette 1ère action à mener. Quelle est la 2ème action du LIFE mené par le PNRL ? Elle va dans la suite, la 2ème action est le constat que ces prairies, à l’heure actuelle, permanente ou temporaire se dégradent avec le changement climatique, moins de rentabilité, des sécheresses, on l’a vu encore cet été qui font des paillassons de nos belles prairies. Alors, elles se restaurent pas mal quand il y a des pluies automnales mais quelles sont les perspectives demain de ces prairies sur le changement climatique ? Donc, la 2ème action, c’est vraiment connaitre mieux ces prairies, quelles sont les pratiques qui permettront les préserver demain et comment les enrichir de nouvelles espèces qui formeront nos prairies du futur. Pouvez-vous nous dire un peu plus sur ce projet, en lien avec la Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est en partenariat avec le PNRL ? Oui, effectivement nous occupons en particulier des prairies mais il y a une action importante dans le cadre du LIFE Biodiv’Est mené par la Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est qui concerne la biodiversité en milieu agricole en particulier en grande culture. Et là, il y a 40 ferme pilote qui ont été choisi pour référencer ce qu’apporte en terme économique et en terme de biodiversité, on va dire, les éléments fixes du paysage (Une haie, une marre une bande enherbée, donc il y aura des test expérimentaux qui vont être faites de replantation de haies, de semi de bande enherbée et voir quelle est la fonctionnalité, ce que ça apporte en biodiversité, est-ce que ça apporte en économie pour chaque exploitation. Donc c’est vraiment réparti à l échelle du Grand Est et on a décidé de faire un comité de pilotage...
Graines d’écolos Ils ont à peine 10 ans mais ont déjà conscience de l’importance de la biodiversité. À Varangéville, en Meurthe-et-Moselle, les élèves d’une classe de CM2 retrouvent une fois par mois un animateur de l’Atelier Vert. Ensemble, ils partent dans la nature à la découverte de leur environnement. Cette action coordonnée par Loreen (Lorraine éducation à l’environnement et à la nature) s’inscrit dans le programme Life Biodiv’Est piloté par la région Grand Est. L’objectif : sensibiliser les jeunes à la biodiversité et en faire des ambassadeurs auprès de leur entourage. Yann Chassatte est l’animateur de l’Atelier vert qui accompagne les jeunes élèves à travers les forêts et les champs de Varangéville. Et sa méthode pour les sensibiliser à la biodiversité est bien rodée : ce jour-là, il pose quelques panneaux de bois au milieu d’un chemin et envoie les enfants collecter les graines. Après quelques minutes, il sonne le rappel : - “Allez, allez on se rassemble ! vous pouvez voir si on se met en cercle tout autour que vous avez déjà trouvé beaucoup de choses ! Certaines que vous connaissez c'est sûr… Si je vous montre celles-là, c'est quoi ça ? des Noix ! Alors les noix c'est la graine de quel arbre ?.. Le noyer ! Donc les fruits du noyer, vous voyez qu’ils ont déjà intéressé des animaux. Regardez celle-ci, elle s’est fait grignoter, sûrement par un petit mulot ou une petite souris. Donc toutes ces graines vont être intéressantes à l'automne et à l’hiver pour les animaux qui font leurs réserves.” L’objectif de cette activité de collecte de fruits et de graines est simple : montrer aux enfants la diversité de ce qu’il y a dans leur entourage. - “L'automne c'est vraiment la pleine saison pour les plantes qui sont en train de produire leurs graines et leurs fruits pour éventuellement passer l'hiver et être ressemées un peu plus loin. On voit qu’il y a des diversités de formes, de couleurs, de tailles aussi. Le but n’est pas de faire un inventaire exhaustif, mais de montrer cette diversité et de leur décrire certaines particularités. Ce qui est intéressant, c'est qu’ils se posent des questions et qu'ils apprennent à observer !” L’Atelier Vert pratique au quotidien la sensibilisation à l'environnement, et pas seulement avec les enfants. - “On emmène tous les publics dans la nature, y compris les adultes et les seniors. On leur propose de reprendre contact avec leur environnement proche pour découvrir toutes ces espèces et ces paysages qu'on a un peu tendance à oublier ou à trouver sans intérêt. Ensemble, on retrouve du plaisir et on recrée le lien avec le territoire, par le biais de la protection de la nature évidemment mais aussi en se penchant sur l'histoire locale et sur tout ce qui a façonné le territoire.” Et qu’en pensent les enfants ? Qu'apprennent-ils avec l’animateur de l’Atelier Vert ? Florilège. - “Yann nous apprend qu'on peut manger des trucs dans la nature mais qu’il faudrait encore plus la préserver parce qu’il y a beaucoup de gens qui polluent. On trouve des bouteilles, des morceaux de plastique par terre…”- “Je me dis que les gens, avant de jeter, devraient se poser la question : et si c'était moi la nature, est-ce que j'aimerais qu'on me jette des détritus dessus ?”- “Ça me fait un peu mal au cœur de voir qu’il y a autant de gens qui polluent la nature.”- “C'est pas très bien de polluer parce que la nature est importante. S'il n'y a pas de nature, s’il n’y a plus d’arbre du tout sur la planète, on meurt.” Attentive à ses élèves, Morgane Cherrier, l’enseignante de cette classe de CM2 de Varangéville, participe de bon cœur à l’activité de...
La Région est propulsée, via la Commission Européenne et le programme Life, à un niveau supérieur de l'action environnementale, grâce a des moyens pour lutter contre l'érosion de la biodiversité. Alors, parlons-en, en compagnie de Franck Leroy, Premier Vice-Président du conseil régional du Grand Est et chargé de l'environnement , de la transition écologique et du SRADDET, le schéma régional d'aménagement de développement durable et d'égalité des territoires. La Région Grand Est a été candidate pour un programme Life. Le programme Life est un programme de préservation de la biodiversité créé depuis déjà une trentaine d'années par la Commission Européenne. Et, jusqu'ici, il n'y avait que des pays qui étaient candidats. Et il y a deux ans, la Région Grand Est a postulé, compte tenu de son potentiel en matière de biodiversité, pour bénéficier d'un programme Life. À notre grande surprise, on a été acceptés. Ce qui veut dire que, aujourd'hui, la Région Grand Est est la seule région d'Europe, à porter un programme Life qui, normalement, est porté par un pays. Par exemple, début 2022, on nous a remis officiellement les clés, de manièr symbolique, de ce programme avec la Finlande, donc c'était bien un pays et une région. Très concrètement, la Commission Européenne confie des moyens budgétaires extrêmement importants à la région, pour qu'elle finance un certain nombre d'actions qui visent à protéger les espèces des milieux naturels, qui vise à préserver la biodiversité, notamment du changement climatique, qui vise à améliorer les pratiques agricoles pour préserver la biodiversité, ou encore à mieux gérer les milieux naturels. Donc c'est vraiment un acte de confiance important, qui implique des moyens. C'est un programme de 25 millions d'euros sur 10 ans, donc c'est des sommes considérables. C'est du fonctionnement, donc c'est-à-dire que ce sont des recrutements qui sont intervenus et, les agents qui ont été recrutés, au titre du programme Life, par la Région, vont être dispatchés sur l'ensemble du territoire pour aller au contact des acteurs : les agriculteurs, les élus locaux, toutes les personnes qui sont susceptibles de pouvoir agir sur la biodiversité. Et donc tous les pays vont dans le même sens ? Puisque ça ne concerne pas uniquement la France, comme vous venez de nous le dire. Alors la plupart des pays bénéficient d'un programme Life, mais, encore une fois, jamais la question ne s'était posée pour des régions. Et il se trouve que notre région est la seule à en bénéficier. Autant dire que beaucoup d'autres régions nous regardent, pour savoir comment on va gérer un tel programme, et pour savoir notamment par quoi ce programme va se traduire. Donc, par exemple, dans nos parcs naturels régionaux, on a positionné des agents recrutés au titre du programme Life Biodiv'Est ("Biodiv" donc biodiversité et "Est" parce que Région Grand Est) pour aller au contact des acteurs du territoire. Ça peut être les maires des villages, ça peut être des agriculteurs, ça peut être des acteurs associatifs qui ont besoin d'un soutien important sur la biodiversité, pour sensibiliser les acteurs et élaborer un certain nombre de projets qui vont contribuer au partage de la connaissance sur la biodiversité et à expérimenter des actions, qui vont nous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la biodiversité et, donc, d'engager des actions pour la préserver. Et avec tous ses partenaires, c'est une force pour justement améliorer cette biodiversité ? Ce qui a fait la force de la région Grand Est c'est sa dimension, et c'est le collectif qu'elle a su créer avec la DREAL, donc les services de l'État, avec les trois agences de l'eau et avec l'Office français de la biodiversité. Et la particularité du Grand Est, c'est que on a constitué de manière un peu informelle, ce qu'on...
2022, c’est l’année mondiale du verre avec une résonance toute particulière ici en Grand Est. On part à la rencontre de Maya THOMAS, gérante et fondatrice de l'association S’Glass à Strasbourg. Vous exercez un métier autour du verre, à mi-chemin entre artiste et artisan avec cette particularité votre matière première ce sont des bouteilles de vin d'Alsace.Oui en effet. Après ma formation dans les art verriers, je me suis posée la question de quelles étaient mes ressources en terme de matières premières et étant alsacienne, je suis tombée dans la bouteille et je suis tombée amoureuse de cet objet là et j'ai vraiment eu envie de le travailler et de le travailler et de manière très variée, c'est-à-dire d'offrir à cet objet à usage unique, une vie à usages multiples.Une production avec des finalités très variéesOui tout à fait, parce que en fonction des bouteilles, on a quand même un parc de bouteilles assez varié, ne serait-ce que dans l'Alsace, et par ses formes on peut faire différents objets. Il y a plusieurs gammes que je travaille avec ces bouteilles. Ça va aller de l'objet d'art de la table à l'aménagement d'intérieur par la création de vitraux en retravaillant les chutes qui sont générées par l'atelier sur la création des verres. Il y a aussi la création de pièces artistiques parce que quelque part c'est aussi un objet d'expression, la bouteille. On peut on peut lui donner un nouveau sens en plus de lui donner une nouvelle vie par l'objet fonctionnel de l'art de la tableIl faut une certaine maîtrise de la technique et surtout ce qui est important c'est un produit recyclable à l'infini et dans votre cas précis, vous allez plus loin. Vous faites en sorte de recycler avant même que le produit ne passe par les circuits classiques de recyclageC'est même une des vocations premières de l'atelier. C'est justement d'offrir cette retraite dorée, de dire qu'on va rallonger le cycle, parce que certes le verre est recyclable, c'est tout à fait juste, mais ça reste un procédé qui est très énergivore. Pour recycler une bouteille, on va consommer 500 grammes de CO2. L'idée étant dese dire comment est-ce qu'on peut amortir quelque part cet impact. Nous pouvons le faire en rallongeant le cycle de vie de la bouteille. À partir de là, les techniques verrière vont intervenir pour lui donner différentes fonctions, pour pouvoir recycler l'intégralité de la bouteille. L'objectif est d’arriver à un zéro déchet. On va faire des verres pour la consommation et avec les chutes des bouteilles on va travailler mais pour ça, les différentes techniques sont importantes parce que dans un cas on va faire du travail à froid (coupe, ponçage) mais pour les créations artistiques ou les cloisons là je vais revenir sur du verre plat avec certaines interventions techniquesqui vont se rapprocher des techniques de fusing, des vitraux où on va à travailler des techniques de montage qui permet justement de créer des objets très variés à partir d'un élément assez simple que tout le monde connaît : la bouteille.Vous allez exploser quelques-unes de vos œuvres à Pont-à-Mousson, dans une exposition intitulée ‘’le verre dans tous ses éclats’’. L'exposition est visible jusqu'au 4 janvier prochain et en accès libre. Pour vous, Maya, c'est une belle reconnaissance de votre travailOui, c’est un grand plaisir ! Je vais proposer 2 œuvres. Une qui va parler du verre industriel car
« Passé, présent, futur… Le verre dans tous ses éclats », c'est une exposition proposée par la région Grand Est, à l'occasion de l'année du verre, à découvrir jusqu'au 4 janvier prochain à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Jean-Louis Janin Davier, commissaire d’exposition, nous présente l’univers « Le cristal dans tous ses états ». Il rappelle que le Grand Est connait une histoire verrière d’exception Une histoire verrière d'exception sur ces terres du Grand Est depuis à peu près 1300 puisque c'est là où vont s'implanter les premières petites entreprises d'exploitation de verre sur les terres du Grand Est et particulièrement dans la région des Vosges.Le cristal dans tous ses états du nom de votre exposition, qu'est-ce que le public va-y découvrir ? C'est un voyage à travers le temps mais c'est aussi un voyage dans l’apogée du monde cristallier qui est le 19e siècle. On rentrera dans la restitution d'un atelier du 18e siècle issus de l'Encyclopédie Diderot d'Alembert et sa grâce au verrerie de Bayel et puis nous irons dans une forêt enchantée où nous découvrirons des pièces magiques prêtées par Lalique, par Meisenthal et à l'intérieur de cette forêt enchantée vous aurez des points de Saint-Louis et la forêt c'est la source de toute la production verrière puisque on a besoin de sable, de fougères, de bois, pour faire brûler tous ces grands fours et puis nous avons un voyage dans une boutique restituée comme au 19e siècle. Nous voyagerons sous un sapin fait de boules de Meisenthal. Un sapin qui protégera une grande table festive de Noël entièrement dressée en cristal à côté d'un univers voué au parfum.De cristal il en est question, vous avez évoqué le 19e siècle, une période faste pour ces industriels en Grand EstA l'époque les maîtres verriers avant d'être maître cristalliers vont s'installer aux endroits les plus stratégiques. C'est comme la naissance de Saint-Louis, ce sont des postes itinérants. On va d'abord se servir du bois, du sol, de la nature et puis on va installer des petits ateliers qui vont permettre de produire. Petit à petit, il va y avoir une sédentarisation des entreprises. On aura Porcheux, Baccarat, Saint-Louis. On aura toutes ses manufactures qui vont s'installer dans le creuset du territoire et ne plus en bouger et développer leur manufacture.Un secteur qui baigne dans le luxe et l'exception C'est le luxe, c'est l'exception. D'une façon ou d'une autre lorsque le verre va apparaître c'est la transparence, c’est un contenant, c'est un matériau excessivement fragile. Il va falloir mettre en place toutes sortes de process pour le stabiliser, pour ledurcir, le recuir, le tailler et puis le décorer et puis le colorer et donc ça c'est un principe de recherche pour aller vers le luxe. D'une façon ou d'une autre, le verre va commencer par être du verre plat puis du verre bombé puis du verre soufflé puis du verre assemblé, taillé et là c'est la présence de tous les maîtres artisans qui vont savoir sublimer et cette matière qu’est le verre puis après sublimer le cristal et le 19e siècle c'est l'apogée du cristal avec des manufactures comme Saint-Louis, comme Baccarat, qui vont fabriquer des pièces d'exception, qui vont fabriquer du mobilier,qui vont fabriqué des lustres géants, qui vont fabriquer des éléments d'art de vivre,de décoration et d'art de la table exceptionnelSi vous deviez décrire une œuvre exposée, vous...
Parcourir le Grand Est en prenant la parole avec des lettres de verre dans un lieu dédié au silence, a quelque chose de paradoxal. Avec l’exposition proposée par la Région Grand Est : « Passé, Présent, Futur – Le verre dans tous ses éclats » et notamment l'univers « dialogue entre matière et savoir-faire », de Jean-Baptiste Sibertin-Blanc l'un des deux commissaires d'exposition, le visiteur est invité à découvrir les multiples facettes du verre, jusqu'au 4 janvier prochain à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.L'exposition commence en rappelant que les diatomées que l'on pourrait comparer à des plantons, sont les premiers créateurs de verre puisque leur corps est constitué de silice transparente pour permettre la photosynthèse nécessaire à la vie. Aussi rappeler que le verre est précieux et au début de notre ère, 1 kilo d'or vaut 1 000 grde verre. Puis ce sont quatre chapitres qui se déroulent et dans lequel on va découvrir cette histoire du verre. ‘’Savoir’’ et ‘’faire’’, deux mots qui sont indissociables de la création de tout nouvel objet. L'art du verre ou le verre dans l'art se sont emparés de ce médium. Tel que le vitrail nous le montrer et nous le rappelle parfois, comme à Strasbourg et enfin le dialogue qui se noue autour des lettres de verre qui sont à l'origine de cette histoire.26 lettres de l'alphabet au travers de 26 lettres de verre pour illustrer le dialogue des artisans verriers avec la matière ou le rapport du public avec les nombreuses créations exposées ici Oui ! C'est bien un dialogue auquel sont invités les visiteurs. En premier lieu,dialogue des verriers avec la matière et puis au dialogue que l'on a de manière plus intime lorsqu'on découvre une œuvre. Chacune de ces lettres est une petite architecture. Ce sont des sculptures, des signes et c'est la première fois que j'écris avec ces lettres de verre au Prémontrés. Le mot dialogue travers l’installation des 26 lettres disposés comme dans un tiroir. Peut-être comme pour rappeler aussi que Gutenberg inventa sans doute à Strasbourg, les premiers caractères mobiles en plomb. L'exposition est chargée de pièces sensibles, d'anecdotes qui se sont inventés en imaginant cette histoire. La région est neuve de ces 9 départements, alors j'ai écrit cette phrase : je suis neuve, à moi toute seule et on la retrouve ennéon aux couleurs de la région et puis Gérald Watrin jouait avec l'art du feu où il y aMaya THOMAS qui recycle des bouteilles de vin d'Alsace, à jouer avec des strates topographiques de la Région pour écrire et créer comment un miroir, la terre et le verre.Des œuvres issues de collection, de renommée mondiale, mais aussi des créations d'artisans locaux dans le Grand EstOui ! Cette histoire du verre est bien vivante car c'est avec les artisans de la région que nous l'avons écrite avec Antonio qui travaille à Toul et il nous confie un triptyque en verre, fusé, comme une aquarelle de verre. Nous retrouverons aussi des pièces remarquables de collaboration des grandes manufactures, avec des designers et architectes talentueux Pierre Charpin, Noé Duchaufour, Laurance, Philippe Starck aussi j'ai souhaité donner à voir comment des artistes du monde entier se sont approprié le verre, pour jouer avec les mots comme d'autres jouent avec la toile ou avec le bronze… Jacques Villeglé, Pascal Convert, Antoine Leperlier…Le volet éducatif, lui non plus, n'est pas...
À l'occasion de l'année du verre, la région Grand Est organise du 22 novembre au 4 janvier, l'exposition ''le verre dans tous ses états'' à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Valérie Debord, vous êtes la vice-présidente à la formation à la région Grand Est. Quelle est la place du verre aujourd'hui et des métiers du verre au sein de la région Grand Est ? Nous sommes la première région de France, en terme de manufactures et de formation. C'est une industrie ancienne. Elle date du 16e siècle, avec des vrais savoirs-faires et puis elle a perduré tout au long de l'histoire avec les grands manufacturiers qu'on connaît tous : Baccarat, Dome, Saint-Louis, Meisenthal, Lalique et puis des petites manufacture qui existent un peu partout dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle et qu'on accompagne. Souvent des entreprises familiales ou unipersonnelle mais qui ont compris que ce matériau particulier, avait avec le public, une relation particulière. C'est un matériau vivant, donc on considère que c'est important de continuer à l'accompagner.Vous parlez des grandes manufactures du verre. Il y a aussi beaucoup de petits manufacturiers, des artisans. C'est quoi comme métier ? Il y a simplement les souffleurs de verre ou l'on peut retrouver d'autres métiers dans le verre ? Il y a 24 métiers qui sont répertoriés dans l'industrie du verre. Vous avez les souffleurs, qu'on connait bien, que l'on voit bien visuellement mais aussi les graveurs. Des gens qui font la découpe, vous avez les gens qui préparent. Il y a énormément de métiers qui donnent lieu à des formations qualifiées : CAP, brevet de maîtrise. Au niveau de la région on peut accompagner ces formations là.La région Grand Est est la première région du verre en France. Comment on accompagne à la formation de ces métiers ? Quels sont les centres de formation qui existent ?Vous avez une formation initiale au lycée Labroise à Sarrebourg qui a un CAP, un brevet de maîtrise sur les métiers verre. Vous avez un CFA à Vannes-le-Châtel pas loin de Nancy. Vous pouvez faire l'ensemble de la formation. Nous finançons 80 places par an. Pour les gens qui se découvrent, à 30 ans, à 40 ans, à 45 ans, une vocation, une envie d'aller sur ces métiers d'art, on peut faire des formations dans le cadre de la formation continue ou avec votre Compte Professionnel de Formation ou dans le cadre d'une formation, d'une reprise suite à un licenciement ou un départ d'activité et ça se passe également Vannes-le-ChâtelPour découvrir l'histoire mais aussi l'avenir du verre on retrouve donc l'exposition du 22 novembre au 4 janvier à l'Abbaye des Prémontrés avec la Région Grand Est
Dans la liste des métiers en tension, il y a celui de conducteur de bus. Nous avons beaucoup parlé au moment de la rentrée des classes, un véritable casse-tête pour les collectivités qui gèrent le ramassage scolaire. Ce sont 230000 scolaires transportés chaque jour par près de 80 compagnies. Aujourd'hui comment faire face à ce manque de conducteurs, nous en parlons avec Simon Bonanno. Il est coordinateur au sein du centre de formation Wantz à Cernay. Il faut former plus de conducteurs et tout de suite ? Aujourd'hui nous faisons face à une pénurie de conducteurs, de voyageurs et pour cela il y a des titres professionnels qui sont mis en place au sein de notre structure et d'autres structures d’autres centres de formation. Le ton est donné, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on doit former pour faire face à cette pénurie qui touche la région Grand Est.Quel est le déroulé et le contenu de cette formation ?C'est une formation qui dure 3 mois (434 heures). C'est une formation qualifiante. C'est un titre professionnel donc de niveau 3. Le futur stagiaire alternera entre la théorie et la pratique. Pour le côté théorie il aura toutes les questions à apprendre liées à la sécurité. Lorsqu’on prend un bus, quels sont les gestes à adopter ? Comment je dois me comporter en cas de mauvais temps par exemple. La partie pratique consiste à effectuer une manœuvre sur plateau. Le stagiaire aura deux manœuvres à effectuer, suivi de la partie pratique sur route qui se passe avec un inspecteur.Sommes dans l'opérationnel puisque 3 mois de formation c'est très rapide. Ça débouche très vite à ce titre professionnel Oui ! C'est une formation qui est intense puisqu’elle 3 mois mais ça va déboucher sur un poste de conducteur de bus et ça sera un vrai professionnel de la route.Quels sont les prérequis et à qui s'adresse cette formation ? Cette formation s'adresse d'une part aux demandeurs d'emploi. Il faut être âgés de 21 ans, avoir un permis B valide et être au fait du métier parce que c'est un métier où vous pouvez alterner entre du temps plein et du temps partiel puisque vous vousoccupez également des sorties scolaires. C'est du temps partiel mais faut être déjà au fait du métier et se renseigner avant de commencer cette formation.Un point important : il y a du débouché et une véritable embauche à la clé. Notons-le : 73 % des stagiaires qui suivent la formation trouvent un emploi à l'issueNous nous sommes déjà en partenariat avec des clients de la région comme les transporteurs, qui, pour faire face à la pénurie, font appel à nous pour les former. Nous sommes en lien avec la région Grand Est qui aide à financer ces formations pour que tout se passe bien et que les futurs conducteurs trouvent un emploi à la clé.C'est intéressant de le rappeler, la région Grand Est intervient et pour la personne qui intègre le parcours de formation, c'est totalement pris en charge par la collectivitéOui, c'est une formation qui est prise en charge par la collectivité et je dirais qu’elles ont vraiment pris en compte le fait qu'aujourd'hui il y a une vraie pénurie. C'est une vraie demande et vous avez des personnes qui entrent en formation, qui sont rémunérés par la région Grand Est. Il y a de l'avenir Et j'ai envie de dire, il n'y a plus qu'à ! Il existe différents centres de formation en Grand Est. N'hésitez...
Les métiers du secteur du transport public de voyageurs ont du mal à recruter la région Grand Est n'est pas épargnée par cette pénurie la parole à une entreprise qui recrute Transdev.Olivier Monot, vous êtes directeur régional de Transdev, quel rôle joue cette entreprise dans notre quotidien et en Grand Est particulièrement.La société Transdev, qui est présente à l'international comme en France, est spécialisée dans la mobilité. Nous transportons des voyageurs tous les jours dans tout le pays. Et dans la région Grand Est plus particulièrement, nous avons 1800 salariés qui transportent des jeunes et des moins jeunes pour aller travailler, pour aller à l'école, pour leurs loisirs aussi. La région Grand Est est un manque de conducteur de car, le métier souffre-t-il d'une mauvaise image ?C’est un métier qui présente un certain nombre de contraintes. Quand il s'agit de faire du ramassage scolaire, il est évident qu'on a un métier où il y a une amplitude un peu élevée puisqu’il faut accompagner les enfants le matin, les ramener le soir. Mais c'est quand même avant tout un métier de contact, c'est un métier où on est en contact avec les jeunes au quotidien c'est un métier de service public donc c'est comme une valeur fort et puis quand on échange avec les gens, c'est fou le nombre de personnes qui en ont bénéficié quand il était plus jeune et bien maintenant je dis il faut continuer à transmettre ce service qui est vraiment un service essentiel pour notre population. Les opportunités sont réelles aujourd'hui en tant que chauffeur de transport urbain à transport scolaire entre autres. Quels atouts mettez-vous en avant aujourd'hui pour attirer de nouveaux conducteurs ?Je dirai qu’il y a deux métiers possibles; soit on est dans un service à temps plein donc on a CDI à temps plein et donc là on peut avoir une attractivité qui est lié à des taux horaire qui sont comme supérieurs à ceux du SMIC, ou alors on est dans un temps partiel et là ça peut venir concilier une autre activité, que ce soit une activité parents d'un auto-entrepreneur et qui à la recherche d'un salaire de base garantie tous les mois et d'une protection sociale donc ça c'est un premier élément, important je pense, ou pour un retraité qui cherche un complément de retraite, ça c’est aussi un autre exemple qui peut motiver des personnes à venir nous rejoindre. En termes de formation, est-ce qu'il existe des solutions pour faciliter l'accès à l'emploi avec des partenariats entre centres de formation, entreprises et région Grand Est par exemple ?Évidemment la première condition pour venir nous rejoindre c'est d'avoir le permis D mais ce permis D tout le monde ne l'a pas et donc il existe des dispositifs et nous avons des aides pour accompagner les candidats volontaires et obtenir ce permis sans que ça leur coûte rien. Donc nous avons des aides de la région Grand Est en particulier et nous avons des accords avec des organismes de formation. C'est finalement assez simple. Il faut surtout avoir des candidats qui sont motivés, qui aiment la relation avec les jeunes, avec les clients et je suis sûr qu'ils y trouveront beaucoup de plaisir. Une formation dure combien de temps ?En 4 mois, on a une formation complète qui permet à la fois d'avoir le permis, d'avoir ce qu'on appelle la fimo qui est aussi une formation technique, et en 4 mois on est complètement opérationnel. Comment fait-on pour postuler ?Le plus simple c'est de nous contacter sur notre site internet www.transdev-grandest.fr, et là vous pouvez regarder les postes qui sont déjà disponibles ou proposer votre candidature spontanée. Cet entretien est une production des radios associatives en...
Devenir chauffeur de bus, voilà un beau métier qui offrent de belles perspectives professionnelles. C'est un métier qui recrute aussi bien pour le transport urbain,interurbain, régional ou pour le ramassage scolaire et les besoins sont énormes. Si vous aimez l'autonomie et le contact humain ce métier et peut-être fait pour vous. Nous en parlons avec Karima. Elle vient tout juste de terminer sa formation de conductrice de bus et elle nous raconte son parcours professionnel et ce qui l’a poussé vers cette formation Avant, j'étais femme de ménage pendant 4 mois, mais ce n’était pas pour moi. J’ai discuté avec une amie qui était chauffeur de bus et je me suis dit ’’c'est ce que je veux faire’’. Je me suis inscrite et c’est allé vite car il y a beaucoup d’offres d’emploi. Ce qui m’a poussé à suivre cette formation, c’est parce que j’aime beaucoup rouler et j'aime beaucoup partager un moment avec les clients, parler avec eux et être à l'écoute. Faut aimer être avec les gens. Karima nous décrit une formation intense mais accessible avec une partie théoriqueet beaucoup de mise en application pratique. Le centre de formation nous apprend à conduire un bus car c'est énorme. Ce n’est pas comme la voiture. Il y a des angles morts, des porte-à-faux. Il faut faire attention aux trottoirs, aux piétons parce que les gens, ils ne font pas attention. Il faut avoir l'œil partout comme notre formateur nous l’a répété : ‘’360°, l’oeil partout’’. Il y a aussi une partie sur plateau, c’est les manœuvres à faire : stationnement du bus, slalomer entre les plots pour stationner un bus. Ce n’est pas évident. À l'examen vous avez 5 minutes mais en 3 minutes maximum vous le fait. Une anecdote lors de ma formation, c’était avec mon collègue de formation. Il a emprunté une rue en sens interdit. Nous nous sommes retrouvés devant les voitures qui arrivaient. Les véhicules klaxonnaient. C'était galère pour lui, pour sortir. Les gens ne font pas attention aux bus identifiés ‘’auto-école’’. Nous apprenons à rouler un bus et ils ne sont pas veillant. Il faut faire très attention aux piétons, aux vélos et aux trottinettes. Il faut être patient et aimer ce travail sinon ça ne va pas. C'est une formation qui nécessite tout de même quelques prérequis les conseils deKarima pour intégrer la formation et devenir conducteur ou conductrice de bus La patience et aimer ce métier. Dès le premier jour, vous recevez un livret et il faut commencer à apprendre les fiches. Vous avez 3 mois et demi, on se dit toujours que nous avons le temps mais au bout d'un moment vous n’avez pas que les fiches. Vous avez aussi 6 thèmes et 200 questions. Il vaut mieux commencer à les apprendre dès le premier jour et les comprendre car à l’examen on va vous poser des questions et il faut savoir y répondre. C'est comme un retour à l'école Maintenant vous savez tous ! Si vous aussi, comme Karima, vous souhaitez changer de métier et que vous aimez bouger, que vous vous voyez au volant de ces grands véhicules, n'hésitez pas à en parler à votre conseiller Pôle emploi ou à vous rendre dans l'un des centres de formation de la région Grand est. C'était une production des radios associatives soutenu par la région Grand Est
Guillaume Maréchal vous êtes vice-président de la commission Transport, déplacements et infrastructure de la Région Grand-Est. Guillaume Maréchal, bonjour.Bonjour.Aujourd'hui, le secteur des transports connaît une pénurie de conducteurs de bus : en quoi cela est-il important d'y remédier ?Les enjeux c'est, très concrètement c'est qu'il n'y ai aucun enfant qui soit sur le bord de la route le matin pour allée dans son établissement scolaire, que ce soit dans les écoles primaires, les écoles maternelles, les collèges ou les lycées. Et c'est aussi important dans les zones rurales aujourd'hui, parce que dans les territoires urbaines on peut aller au collège, au lycée ou l'école à pied. Pour nos concitoyens qui sont dans les zones rurales il est important que ce service de transport scolaire puisse être assuré. Aujourd'hui, dans les Ardennes, par exemple si nous avons plus de deux arrêts maladie, il y aura des lignes où il n'y aura pas de conducteurs, il n'y aura pas de bus scolaire. Donc il est important aujourd'hui pour nous de trouver de nouveaux conducteurs, de former de nouveaux conducteurs, pour que nous puissions assurer la continuité du service public et assurer à l'ensemble des familles et notamment en zone rurale la possibilité pour leurs enfants d'aller dans les écoles.La Région s'implique pour résoudre ce problème.La Région Grand-Est avec les transporteurs qui sont nos partenaires, nos prestataires nous avons lancé depuis quelques mois déjà une phase de recrutement intensif parce qu’aujourd’hui nous avons tous nos bus qui circulent mais nous avions une petite crainte d'avoir le matin des enfants qui ne puissent pas prendre le car scolaire pour se rendre dans leurs établissements respectifs que ce soit dans les écoles primaires, maternelles, collèges ou lycées.Donc aujourd'hui vous recrutez toujours.Nous recrutons toujours. L'objectif c'est d'avoir aussi du personnel et des personnes formées pour pouvoir prendre la suite ; on ne sait jamais s'il y a un arrêt maladie ou quelqu'un qui souhaite changer de voie professionnelle donc nous sommes toujours dans cette phase de recrutement, de formations aussi pour pouvoir avoir un vivier de conducteurs de bus.Quelles sont les choses mises en place, justement ?Si les personnes ont déjà un permis D, c'est-à-dire un permis qui permet de pouvoir conduire des bus, les personnes peuvent directement candidater. Toutes les candidatures sont prises et sont transmises par la suite aux transporteurs dans les différents départements comme dans les Ardennes à la RDTA par exemple ou chez nos transporteurs privés. Et si vous n'avez pas le permis D et que vous souhaitez vous former, nous vous accompagnons avec la Région Grand-Est – c'est une de nos compétences de manière générale – et donc nous pouvons vous accompagner. Nous finançons la formation ; les éventuels candidats n'ont rien à avancer, c'est la Région Grand-Est qui viendra financer la formation pour leur permettre d'avoir le permis D et de participer à ce processus de recrutement. Il y a eu aussi des revalorisations de salaire, nous les accompagnons, nous pouvons faire de l'accompagnement aussi pour augmenter ce temps partiel. Généralement, les conducteurs de bus sont à temps partiel donc nous pouvons accompagner pour avoir des heures complémentaires, des heures supplémentaires, pour qu'il y ait un gain supplémentaire pour la personne qui souhaite s'investir et souhaite être embauchée en tant que conducteur de bus.Guillaume Maréchal, qu'avez-vous à dire aux auditeurs pour peut-être les encourager à s'engager dans une formation ?Accompagner des enfants c'est aussi une mission. On se dit que ça peut être nos enfants qu'on accompagne. C'est un moyen